Cette année, la CSG va faire l’objet d’une réduction, pour le plus grand plaisir des retraités. Mais à qui cette revalorisation va-t-elle profiter au juste ? On vous dit tout !
La réforme des retraites promise par Emmanuel Macron prévoit des changements de taille dans la vie sociale des retraités. Parmi ces bouleversements figure la baisse du taux de la CSG. A qui ce dispositif profite-t-il ? Le point à travers cet article !
Revalorisation de la CSG : variation du taux en fonction des revenus
La contribution sociale généralisée (CSG) regroupe l’intégralité des revenus des Français. Elle est déduite des autres entrées d’argent à l’instar des salaires ou des aides de l’Etat. Il en va de même pour les pensions de retraite et les revenus de placement. D’une manière générale, le prélèvement se fait à la source, en écartant les prestations socio-familiales. Ce dispositif permet ainsi de varier le financement de la vie sociale.
Selon les experts, la CSG affiche un rendement moyen annuel de 100 milliards d’euros. Pour les retraités, son taux va fluctuer suivant les revenus. Cette année, les plafonds ont été fixés à 1,6% depuis le mois de janvier dernier. Cette valeur est estimée en fonction des prix à la consommation des deux ans précédents. Cette année, ce taux va varier entre 0 et 8,3% suivant les revenus des retraités.
Quelles sont les conditions d’application ?
Dans les colonnes de Capital, Pierre Dharréville explique que cette baisse de la CSG devrait rassurer les retraités dont le revenu de base excède 23 564 € par an. Il a ainsi réclamé une révision de la mesure appliquée par Edouard Philippe perçu comme une erreur. Notons que cette initiative avait suscité de vives réactions auprès des manifestants des Gilets Jaunes il y a 5 ans. Ce qui a contraint le gouvernement a revaloriser les pensions entre 1 200 et 2 000 € par mois.
Si le parlement vote pour l’amendement, il y a peu de chance que le texte soit également adopté. Pour l’heure, aucune confirmation n’a été donnée sur la mise en place de ce dispositif dans les prochains mois. Affaire à suivre à compter du 6 février prochain dans le cadre de l’Hémicycle.
