La célèbre comédienne, contre toute attente, décide enfin de partager son combat au quotidien. Marion Game, ce lourd secret de sa vie privée. Tous les détails avec la rédaction d’Oniflhor.
La star des Scènes de Ménage n’a pas attendu le fameux MeToo pour revendiquer son appartenance au courant féministe. Dans une récente entrevue donnée à la rédaction du Journal Le Parisien avoue avoir « vécu des choses très violentes« . Marion Game, ce lourd secret de sa vie privée.
« Je n’ai jamais supporté de dépendre de quelqu’un ».
Marion Game n’a pas toujours caché ses rapports compliqués avec la gent masculine. « Ça sert à rien et ça encombre, un mari« , estimait-elle d’ailleurs. Âgée aujourd’hui de 82 ans, l’actrice continue d’accrocher son public avec son humour légendaire, sans oublier cette force de caractère qui la rend unique dans son genre.
De ce fait, vivre seul sonnait comme une évidence. « Je ne sais pas vivre avec quelqu’un, confessait-elle. C’est compliqué, les manies, les besoins, les préoccupations de l’autre« , expliquait-elle.
Contrairement à sa vie privée, son couple avec Raymond alias Gérard Hernandez marche très bien. Cela dure depuis une dizaine d’années déjà. Elle l’a constamment considéré comme un homme à part… « Un mec formidable qui a un regard tellement bienveillant« .
Mère de trois enfants issus de deux pères différents, elle tient beaucoup à son indépendance. Tout au long de sa vie, c’est toujours Marion Game qui quitte les hommes la première. La cause ? « Je n’ai jamais compris cet acharnement des hommes à vouloir jouer les mecs, a-t-elle fait bien mention. Je préférais m’en aller, affirmait-elle. À vrai dire, je n’ai jamais supporté de dépendre de quelqu’un« .
« Je vais vous montrer qui je suis, bande de cons« .
« J’ai connu toute cette époque où il fallait qu’ils dominent et fassent main basse sur les femmes. Elles étaient battues ou disons… Abattues. J’ai souffert« , se rappelait-elle.
Pour y faire, « je me suis bagarrée toute ma vie pour le statut des femmes. On me prend pour une Ginette gentille et rigolote… J’ai vécu des choses très violentes« .
« J’ai constamment été anodine ou un poids pour ceux qui étaient censés s’occuper de moi, regrettait-elle. Je n’ai jamais rêvassé à un avenir. Personne ne voulait que je fasse ce métier. Ma réponse a été : Je vais vous montrer qui je suis, bande de cons « .
