Une nouvelle forme d’escroquerie fait actuellement des ravages au sein de la Banque postale et les conséquences sont chaotiques pour les victimes. On vous raconte tout !
Quatre individus viennent d’être accusés d’arnaque à la banque postale en se servant de cartes d’identité « fake ». Le point à travers cet article !
Une arnaque en bande organisée initiée par un agent de la banque postale
Ces escrocs ont opéré dans la région située entre l’Essonne et la Seine-et-Marne. Selon nos confrères du Parisien, cette arnaque date de 2019. A l’époque, les agents de Moissy-Cramayel avaient mis la main sur une enveloppe égarée par terre. En ouvrant l’enveloppe, ils découvrent plusieurs pièces d’identité dont certaines affichent la même photo. Ils décident alors de remettre leurs trouvailles entre les mains de leurs collègues dans le commissariat du coin.
Ces-derniers décident d’ouvrir une enquête pour tenter de retrouver les propriétaires de ces pièces d’identité. Quelques mois plus tard, ils découvrent l’identité de la personne en question. Cette-dernière est un visage familier aux services de police. Trois autres personnes ont par la suite été arrêtées. Parmi eux, un jeune homme opérant au sein de la Banque postale va attiser la curiosité des enquêteurs. Ce dernier aurait profité de son travail pour accéder aux comptes de plusieurs clients.
La sanction est lourde !
L’escroc se servait ainsi de comptes bien garnis appartenant à des seniors. Il s’est donc servi des données des victimes pour élaborer de fausses pièces d’identité en prenant soin de remplacer la photo originale par le sien. A l’aide de ces cartes, les malfrats pouvaient alors accéder aux comptes des victimes de la Banque postale et utiliser l’argent du compte à leur guise.
En tout, les arnaqueurs se seraient emparés de plus de 123 000 € ! L’institution bancaire concernée a, quant à elle, pris les dispositions nécessaires pour retracer les origines des fuites d’argent. Pour ce faire, elle a régularisé les consultations de comptes suspectes d’un salarié qui n’était pas autorisé à le faire. A la suite de leur mise en examen, les quatre suspects ont nié les accusations contre eux. Une nouvelle convocation sera néanmoins prévue pour le mois de mai prochain. Affaire à suivre…