Claire Chazal a confié qu’elle a surmonté beaucoup de peurs qui sont parfois handicapantes, des peurs irrationnelles, physiques, physiologiques, métaphysiques. Apparemment, ce serait une forme de fatalisme de philosophie qui a un rapport avec l’âge. Mais aujourd’hui, elle s’y fait à l’idée. De ce fait, la peur de disparaitre est devenue moins prégnante.
La journaliste a ensuite avoué son goût immodéré pour la faim. Elle a expliqué la sensation qu’elle ressent quand elle a faim. « Il y a comme un plaisir à l’assèchement, à l’ascèse, à l’idée qu’on se tient, même qu’on s’affame », expliquait-elle sous les micros de son ami Marc Olivier Fogiel.
Claire Chazal a confié que les anorexiques éprouvent également une forme de jouissance à se sentir secs. « J’ai plus de plaisir à me priver qu’à être rassasiée (…). J’aime vivre sur la faim, sur l’effort », a-t-elle conclu.