Avis à tous les abonnés au service Chronopost ! Une nouvelle forme d’arnaque fait actuellement des ravages sur vos colis, faites très attention !
Cette nouvelle forme d’escroquerie est aujourd’hui très répandue auprès des clients de Chronopost. Les arnaqueurs se font passer pour des agents de la plateforme pour s’emparer des données bancaires de leurs victimes.
« Chronopost : des anomalies sont survenues lors de la livraison de votre colis… »
Depuis le confinement, les services de livraison à domicile ont le vent en poupe. C’est notamment le cas de Chronopost qui permet de commander en ligne et de se faire directement livrer le colis à l’adresse souhaitée. Malheureusement, cette opération peut faire l’objet d’arnaque. Selon nos confrères de La Dépêche, il s’agit d’un piège bien organisé identifié par Signal-Arnaques et qui fait aujourd’hui de nombreuses victimes en France.
Pour ce faire, les arnaqueurs transmettent un texto ou un courriel en se faisant passer pour le livreur de l’organisation : « Chronopost : des anomalies sont survenues lors de la livraison de votre colis. Vous êtes priés de régulariser la procédure en consultant le site servicechronopost.net ». A partir du moment où la victime clique sur ces liens frauduleux, le piège se referme sur elle.
En effet, une fois sur ces sites, les visiteurs sont amenés à fournir des données personnelles incluant leurs identifiants et leur mot de passe. Ce qui donne aux malfrats un libre accès à leur compte en banque.
Comment se prémunir de cette arnaque chez Chronopost ?
Devant l’urgence de la situation, Chronopost préconise à ses abonnés de ne jamais communiquer les informations liées à leur compte à quiconque, que ce soit par courriel ou par SMS. Pour savoir si vous êtes face à une arnaque, pensez à vérifier minutieusement le nom de l’expéditeur. En ce qui concerne les courriers électroniques, les sites officiels de Chronopost présentent une adresse URL se terminant par @chronopost.fr ou @network.pickup.fr. Si vous êtes tombés dans le piège, vous pouvez déposer plainte sur [email protected] ou sur www.cybermalveillance.gouv.fr.